Bordeaux Aquitaine Marine

Le croiseur

Le terme « croiseur» est apparu officiellement pour la première fois en 1873. Il regroupe alors toutes les frégates et corvettes à hélices construites à partir de 1830. Ces dernières «seront reclassées croiseurs de première ou deuxième classe. Ce n’est qu’à a fin de la 2e guerre mondiale que le terme croiseur sera utilisé seul. Croiseur de première classe Cette appellation fut utilisée jusqu’à la 2 ème guerre mondiale, mais sa définition évolua au cours des ans : En 1874, toutes les anciennes frégates et corvettes de 2700 à 3600 t avec des machines de 300 à 500 chn Nouveaux croiseurs mixtes à batterie mis en chantier à partir de 1874, de plus de 8000 t et d’une puissance qui attendra les 24000 ch. De 1882 à la 1 ère guerre mondiale un certain nombre de croiseurs dits de première classe, seront reclassés en « croiseurs cuirassés ». De 1918 à 1931, le terme de croiseur de 1 ère classe disparaît. En 1931, réapparition de cette classe pour qualifier les croiseurs de 10.000 t dotés d’une artillerie supérieure à 155 mm, pour respecter les termes du traité de Londres. Croiseur de 2 ème classe Cette appellation suivit, elle aussi, l’évolution de son aînée : En 1874, sont ainsi reclassées les anciennes corvettes mixtes de moins de 2700 t avec une machine de puissance comprise entre 350 et 450 ch. Les croiseurs construits à partir de 1874 et jusqu’en 1914, avaient un tonnage moyen de 4000 t et une puissance maximum de 10.000 ch. A la fin de la 1 ère guerre mondiale, l’appellation est abandonnée. En 1931, l’appellation est reprise pour des navires dont l’artillerie est inférieure à 155 mm. Croiseur de 3 ème classe Cette troisième classe apparaît elle aussi, en 1874 et disparaîtra avec la 1 ère guerre mondiale. En 1874, elle regroupe tous les avisos à hélice de moins de 1500 t, de puissance inférieure à 250 chn. Mais cette appellation sera supprimée en 1914. Mis parallèlement, la 3 ème classe s’applique aussi à des navires construits jusqu’en 1896 de 2500 t, d’une puissance pouvant atteindre 8500 chi. Croiseur école d’application 1928-31 : appellation attribuée à la Jeanne d’Arc dès sa mise en chantier. Reclassé croiseur de 2 ème classe en 1831. Croiseur d’escadre de 1 ère classe Seuls, 3 croiseurs ont reçu cette appellation. Leur construction commencée en 1896, a été abandonnée en 1797. Croiseur d’escadre de 2 ème classe Appellation donnée en 1891 à 5 croiseurs de 2 ème classe. En 1892, 3 de ces croiseurs seront reclassés croiseurs de 3 ème classe. Croiseur d’escadre de 3 ème classe Appellation passagère donnée 1891 à trois croiseurs de 3 ème classe qui reprendrons leur ancienne appellation. Croiseur cuirassé Croiseurs protégés lancés de 1892 à 1897. En 1937, les survivants reprennent cette appellation à l’exception du Gyedon. Croiseur blindé Appellation donnée au seul Dupuy de Lome de 1888 à 1890. Croiseur anti-aérien Appellation non officielle donnée à deux croiseurs armés de canons anti-aériens après la 2 ème guerre mondiale. Croiseur à barbettes De 1884 à 1884, appellation remplaçant provisoirement celle de « croiseur de 2 ème classe». Croiseur à batterie
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