Bordeaux Aquitaine Marine
Charles Meryon
par Jean Ducros
extrait d’une conférence de Jean Ducros prononcée à la Société des Océanistes au Musée de l’Homme
Ce
texte
tente
de
définir
ce
que
fut
la
jeunesse
de
ce
peintre,
graveur,
jeunesse
totalement
méconnue
et
qui
tente
d’expliquer
son
futur
destin
qui
s’achèvera par sa mort tragique en 1868.
Mesdames, Messieurs,
Vous
pardonnerez,
j’en
suis
sûr,
à
cet
exposé
deux
défauts
dont
j’ai
conscience,
et
votre
indulgence
n’aura
certainement
pas
d’autre
motif
que
le
sujet même de ma causerie, que l’évocation de de ce personnage si étrange, mais combien attachant, que fut Charles Meryon.
Les
travers
de
cette
courte
conférence
tiennent
d’une
part
à
ma
connaissance
bien
trop
superficielle
du
Pacifique
Sud
et,
d’autre
part,
à
un
souci
historique que je vous prie d’excuser. Je me suis, en effet, attaché à détruire la légende romantique qui entoure la vie de Meryon.
Vous
savez
que
les
biographes
de
ce
prodigieux
artiste,
impressionnés
par
la
maladie
mentale
dont
il
fut
atteint,
trompés
par
des
témoignages
dont
l’objectivité
n’était
pas
totale,
emportés
par
le
caractère
romanesque
de
ce
destin
ont
légué
à
nôtre
temps
un
portrait
de
Charles
Meryon
qui
n’est
pas conforme à sa véritable figure.
La
faute
principale
de
ceux
qui
ont
entrepris
de
le
raconter
est
sans
doute
l’oubli
ou
plutôt
la
méconnaissance
d’une
période
où
son
génie
fut
mieux
qu’en
gestation,
puisque
c’est
alors
qu’il
commença
à
produire
des
œuvres
dont
certaines
existent
toujours
et
font
notre
admiration.
Ces
auteurs
dont
il
faut
cependant
reconnaître,
sur
bien
des
points,
ont
pratiquement
tout
ignorer
des
onze
ans
pendant
lesquels
Meryon
apparut
au
monde
maritime et spécialement les quatre ans qu’il passa à bord de la corvette le Rhin, stationnaire de notre marine à la Nouvelle-Zélande.
Je
vous
dois
une
précision,
le
mot
stationnaire
ne
signifie
pas
que
bateau
restât
au
mouillage
sur
les
côtes
zélandaises,
mais
que
sa
base
fut
Akaroa
dans
la
presqu’île
de
Banks
pendant
ces
quatre
années
qui
le
virent
naviguer
de
l’Australie
à
l’Amérique du Sud, de la Terre Van Diemen aux îles Marshall.
Ainsi,
Meryon,
de
1821,
année
de
sa
naissance,
échappait
presque
totalement
jusqu’aux
environs
de
1848
à
la
connaissance
de
ceux
qui
écrivirent
sa
vie.
Vingt-sept
ans
des
quarante
sept
qu’il
vécût
tiennent
au
plus,
dans
quelques
pages
lourdes
d’inexactitudes
dans
la
plupart
des
livres
qui
lui
ont
été
consacrés.
Calais - Bateaux de chasse, 1850
Ce
soir,
je
n’ai
pas
l’intention
de
conter
ce
que
fut
la
petite
enfance
de
Meryon,
pas
plus
que
ses
premières
années
de
marin.
Je
vous
donnerai
cependant
en
quelque
mots
un
rapide
résumé
et
puis,
c’est
mon
propos,
je
m’efforcerai
de
faire
revivre,
sans
trop
m’étendre,
cet
univers
des
antipodes
où
Meryon séjourna de 1843 à 1846.
Meryon
fut
marqué
dès
la
naissance
par
un
mauvais
destin.
Son
père
était
un
médecin
britannique
lié
par
ses
fonctions,
ses
goûts
et
ses
affections
à
la
haute
aristocratie
anglaise
;
sa
mère
était
une
danseuse
française,
xxxxx
dont
la
carrière
fut
brève
à
l’opéra
de
Londres
car
elle
eut
en
1818
une
fille
de
Lord
Lowther
et,
en 1821, un fils du docteur Ch. L. Meryon.
Reconnu
par
son
père
en
1824,
élevé
par
deux
femmes
qui
l’adoraient,
sa
mère
et
sa
grand-mère
maternelle,
L’enfance
de
de
Charles
Meryon
fut
cependant
par
le
manque
d’intérêt
sérieux,
l’affection
inconstante
du
docteur
Meryon.
Protégé
par
Mr
de
Las
Cases,
le
jeune
Meryon
qui
avait
réussi
les
épreuves
du
concours
partit
à
Brest
en
1837,
perdit
sa
mère
en
1838,
alors
qu’il
était
à
bord
de
l’Orion.
Il
se
raccrocha
de
toute
son
âme
à
l’amour
paternel bien qu’il doutât que ce père ne pourrait jamais lui apporter le secours moral dont il avait tellement besoin.
Après
avoir
navigué
en
Méditerranée,
après
avoir
subi
la
séduction,
l’environnement
de
l’art
grec
sur
les
lieux
où
cet
art
châtié
s’était
développé,
Meryon embarqua sur le Rhin et atteignit Akaroa après cinq mois de navigation.
Pour
des
jeunes
gens
et
des
hommes
ayant
reçu
la
culture
humaniste
du
XIXe
siècle,
nourrie
de
mythologie
antique,
d’imagination
méditerranéenne, la révélation de cette réelle société poussée par les population maories devait avoir des effets profonds.
Ils
étaient
prédisposés
pour
découvrir
dans
ces
îles
du
bout
du
monde
autre
chose
qu’une
vie
primitive
ou
sauvage.
La
plastique
des
corps
athlétiques
peu
vêtus,
la
noblesse
de
certaines
physionomies,
le
courage
individuel
des
zélandais,
les
rites
d’un
ésotérisme
assez
oriental,
la
splendeur
belliqueuse
des
immenses
pirogues,
la
majesté
des
sites
le
caractère
profondément
épique
des
luttes
internes
ou
des
combats
contre
les
européens,
celui de la pêche à la baleine, la connaissance de certaines légendes homériques de ce pays où les vents d’l’Iliade semblaient avoir soufflé.
Tout
cela
fit
que
de
nombreux
officiers
de
la
Marine
crurent
avoir
retrouvé,
non
point
l’humanité
à
l’état
sauvage,
mais
des
hommes
vivant
comme
ceux de la Grèce archaïque. Telle était l’opinion de Meryon.
Avant
de
relater
quelques
uns
des
faits
qui
se
déroulèrent
au
cours
de
la
campagne
à
laquelle
il
participa
à
bord
du
Rhin,
il
me
faut
recréer
l’ambiance
dans
laquelle
il
avait
embarqué
sur
cette corvette et celles dans laquelle vivaient de ce bateau.
Je
vous
ai
dit
qu’en
1837
Meryon
avait
gagné
Brest
pour
y
suivre
les
cours
les
cours
de
l’Ecole
Navale
pendant
deux
ans,
mais
j’ai
omis
de
vous
indiquer
qu’en
1839
alors
qu’il
regagnait
Paris,
ses
études
achevées
à
bord
du
navire-école,
il
avait
voyagé
avec
un
homme
dont
les
conseils
et
l’expérience
furent
assurément
extrêmement
importants
pour
lui.
Notre
jeune
homme
de
18
ans
s’entretint
en
effet
au
long
de
la
route
avec
le
capitaine
de
vaisseau
Cecille,
son
aîné
de
trente-quatre
ans
qui
arrivait
du
Pacifique
Sud
et
gagnait
Paris
pour
rendre
compte
au
ministre de sa mission.
Bateau de pêche aux voiles gonflées par mer houleuse, 1857
Cette
mission,
il
l’avait
accomplie
avec
la
foi
de
ceux
qui
acceptent
de
porter
sur
leurs
épaules
la
responsabilité
d’être
à
tout
instant
les
représentants,
pour
l’action,
d’un
grand
peuple
et d’une civilisation.
Ne
croyez
pas
que
je
brode
pour
la
beauté
des
phrases.
Laissez-moi,
pour
vous
convaincre
de
cette
mystique,
vous
citer
les
paroles
du
commandant
Cecille
:
«
Honneur
à
la
nation
qui
a
su,
pour
ainsi
dire
de
nos
jours,
créer,
non
de
simples
colonies,
mais
fonder
des
empires
!
…
On
ne
sait
ce
que
l’on
doit
le
plus
admirer,
ou
de
la
puissance
de
la
civilisation
qui
a
su
préparer
un
tel
état
de
choses,
ou
de
l’esprit
entreprenant
et
de
la
persévérance infatigable des hommes qui ont su vaincre les difficultés pour l’accomplir ».
C’est
naturellement
que
le
commandant
Cecille,
inspiré
la
Vertu
de
Force
émanant
de
son
Idéal,
avait
des
vues
prophétiques
et
exaltantes
pour
un
jeune
marin
sur
l’avenir
du
continent
austral
:
«
On
peut
prévoir
qu’avant
la
fin
du
siècle,
l’Australie
et
Diemenie
,
comme
leur
sœur
ainée,
les
Etats-Unis
d’Amérique, seront inscrites sur la liste des nations ».
Ces
grandes
vues
où
la
philosophie
de
l’histoire
jaillissait
avec
génie
n’empêchait
pas
le
commandant
Cécille
d’entrer
dans
des
détails
austères,
mathématiques,
de
citer
des
statistiques
qu’il
avait
établies
avec
un
soin
méticukeux
:
«
de
1824
à
1835
disait-il,
le
revenu
fixe
de
la
colonie
de
Van
Diemen
est
monté
de
803.150
francs
à
3.700.175
francs.
Dans
la
même
période
les
dépenses
ont
été
portées
de
803.150
francs
à
2.575.725
francs
»
;
et
suivait
dans
son
rapport
des
dizaines
et
des
dizaines
d’indications
de
cette
sorte
allant
du
nombre
d’acres
cultivés
au
rapport
chiffré
des
exportations
de
laine
avec
les
informations
les
plus
rigoureuses
sur
les
cours
de
cette
denrée
et
les
conséquences
de
leur
fluctuation
sur
la
vie
économique
des
colonies anglaises du Pacifique.
Je
ne
poursuivrai
pas
l’énumération
des
connaissances
de
géographie
humaine
et
économique
du
commandant
Cécille,
mais
j’insiste
sur
le
personnage,
car
il
nous
aide
à
participer
à
cette
époque
déjà
bien
ancienne,
il
nous
aide
à
ressentir
ce
que
Meryon
éprouva,
lequel
s’entendit
conseiller
par
cet
officier
supérieur
de
poser
sa
candidature
à
un
voyage
de
circumnavigation
et
tout
spécialement
à
celui
de
l’Aube,
corvette
de
charge
qui
allait
se
rendre à la Nouvelle-Zélande.
Etat de la petite
colonie française de Akaroa
Cette
candidature
ayant
été
différée
par
le
jeune
homme,
ce
ne
fut
qu’en
1842
qu’il
pût
embarquer.
Alors
qu’au
travers
des
vitres
de
la
diligence,
l’on
pouvait
voir
défiler
les
collines
du
massif
armoricain,
de
Basse-Normandie
ou
les
coteaux
d’Ile
de
France,
surgit
dans
l’esprit
de
Meryon
par
l’incantation
du
commandant
Cecille
«
ces
débris
errants
d’une
tribu
puissante,
autrefois
maîtresse
de
la
presqu’île
de
Banks
».
Ecoutez
plutôt
si
l’on
ne
croirait entendre une Traduction d’Homère.
Ils
sont
tenus
dans
une
alarme
continuelle
par
la
crainte
d’y
voir
arriver
Torobolao,
leur
plus
cruel
ennemi.
Obligés
de
renoncer
à
cultiver
des
terres
dont
les
récoltes
leur
enlevées
par
ce
chef
terrible,
ils
vivent
très
misérablement
;
aussi
est-ce
une
borne
fortune
pour
eux
quand
l’hiver
ramène
les
baleiniers
dans
les
baies
;
mais
aussitôt
que
la
belle saison peut ramener des Torobolao dans leur pays, ils fuient vers Otafo.
La
cause
de
cette
poursuite
acharnée
remonte
à
l’année
1828.
A
cette
époque,
Tapahaï,
chef
de
l’île
Kapiti,
homme
d’une
énergie
peu
ordinaire,
revint
d’Angleterre
où
il
‘s’était
pour
ainsi
dire
fait
conduire
de
force
en
se
cramponnant
à
bord
d’un
navire
anglais
qu’il
avait
abordé
à
son
passage
dans le détroit de Cook et d’où il aurait été impossible de l’expulser sans le mutiler, tant sa volonté était ferme et opiniâtre.
Je
ne
vous
conterai
pas,
bien
sûr,
toute
l’aventure
malheureuse
de
Topahaï
qui
fut
massacré
traitreusement
par
les
mahoris
d’Akaroa
alors
qu’il
s’était confié à eux sur le gisement de jade où il désirait alle pour se procurer la précieuse pierre.
Toutefois
écoutez
encore
ceci
:
«
Lorsque
cette
nouvelle
portée
par
quelques
hommes
échappés
au
massacre,
arriva
à
Kapiti,
le
fils
de
Topahaï
était
trop
jeune
pour
entreprendre
de
venger
la
mort
de
son
père
;
mais
Torobolao,
esclave
affranchi,
jura,
lui,
de
venger
son
bienfaiteur.
Actif,
rus&,
plein d’énergie, il s’était distingué dans plusieurs combats et TopahaÏ en avait fait son ami. »
En bref, voilà Meryon, marqué dès 1839, par l’histoire du Pacifique.
A
bord
du
Rhin
en
1842-43,
pendant
la
traversée
Toulon,
Bahia,
Hobart,
Akaroa,
Meryon
écoutera
un
autre
capitaine
de
vaisseau
auquel
la
Nouvelle-Zélande
n’est
pas
étrangère,
c’est
le
commandant
du
Rhin,
Auguste
Bérard,
un
montpelliérain
qui
a
déjà
à
son
actif,
en
plus
de
nombreux
faits
de guerre, d’avoir participé au voyage de Freycinet sur l’Uranie et la Physicienne, puis au voyage de Duperrey sur la Coquillle.
La
bibliothèque
du
bord
possède
évidemment
la
voyage
autour
du
monde
de
Dumont
d’Urville
et
ce
n’est
pas
le
livre
que
l’on
regarde
le
moins.
En
effet
trois
mois
avant
l’appareillage
du
Rhin,
le
chemin
de
fer
de
Paris
à
Versailles
a
déraillé
et
Dumont
d’Urville
a
péri
dans
cet
accident
ou
si
souvent
la
mort
n’avait
pas
voulu
de
lui.
En
outre
le
commandant
Bérard
connaissait
personnellement
Dumont
d’Urville
puisqu’ils
avaient
ensemble
fait
le
tour
du
monde
sur
la
Coquille.
C’’est
dans
le
Voyage
de
l’Astrolabe
que
Meryon
a
pu
lire
le
récit
de
la
fin
tragique
de
Marion
Dufresne,
qui
fut
assassiné sous Louis XVI par les naturels de la Baie des Iles au nord de la Nouvelle-Zélande.
Ce récit lui a inspiré un grand dessin qui appartient aujourd’hui à la Bibliothèque Nationale de Wellington et qu’il exposa en 1848 au Salon.
Il
me
serait
facile
de
vous
donner
des
centaines
de
détails
concernant
le
voyage
du
Rhin.
Grâce
aux
journaux
de
bord
nous
savons
presque
heure
par
heure
ce
qu’ont
vécu
les
marins
embarqués
sur
le
Rhin.
Certes
cela
est
important,
mais
c’est
le
voyage
du
Rhin,
de
deux
cents
hommes
et
sur
ces
deux
cents il n’y avait qu’un Meryon.
Comme
mon
propos
est
de
vous
parler
de
Meryon
dans
un
temps
assez
court,
ce
ne
sera
point
par
les
documents
qui
lui
sont
extérieurs,
même
lorsqu’il a participé à leur rédaction, que j’entreprendrai ce soir de vous parler de lui.
Beaucoup
plus
précieux
sont
pour
cela
ses
lettres
et
ses
dessins,
beaucoup
plus
proches
de
ses
préoccupations
du
commandant
Bérard,
beaucoup
plus
importants
pour
sa
psychologie,
pour
l’analyse
de
son
œuvre,
la
compréhension
de
son
comportement
futures
sont
trois
événements
majeurs dans l’histoire de l’Océanie, majeurs dans la vie de Meryon.
Je
pense
à
la
révolte
mahorie
de
l’île
du
Nord
de
la
Nouvelle-Zélande
provoquée
Hone-Héké,
je
pense
aussi
aux
luttes
sanglantes
des
polynésiens
de
Tahiti
contre
les
Français,
au
duel
politique
du
gouverneur
capitaine
de
vaisseau
Bruat
avec
la
reine
Pomaré
et
aussi
à
l’intervention
armée,
à
l’expédition de représailles du Rhin contre l’île Cayonne appelé aussi Gallileup aux Mulgrave (?) en 1845.
Commençons
par
la
révolte
des
mahoris
de
Nouvelle-Zélande.
Hono-Héké
est
un
héros
comme
Spartacus,
comme
Judas
Maccabée.
Il
y
avait
chez
ce
chef
une
force,
une
intelligence,
un
sens
du
commandement
et
de
la
dignité
humaine
que
ses
ennemis
eux-mêmes,
les
anglais,
durent
reconnaître
et
saluer.
Vous
connaissez
très
certainement
mieux
que
moi
les
conditions
dans
lesquelles
la
France
et
l’Angleterre
prirent
pied
en
Nouvelle-Zélande.
Je
ne
dirai donc que quelques mots à ce sujet, indispensables pour faire comprendre les évènements dont Meryon fut sinon témoin du moins observateur.
Pour
ce
qui
est
de
la
révolte
d’Honé-Héké,
je
procéderai
de
la
façon
suivante
:
d’abord
je
vais
vous
donner
une
rapide
chronologie
des
évènements
puis
je vous lirai des extraits de leur relation par le commandant Bérard ou par Mgr Pompaller.
En
1840,
la
Grande-Bretagne
avait
pris
pied
en
Nouvelle-Zélande
et
comptait
bien
faire
de
ce
pays
une
colonie
de
la
couronne
d’Angleterre.
Au
même
moment
la
France
de
Louis-Philippe
poussée
par
le
souverain
sur
les
routes
océanes
après
l’effort
remarquable
sous
les
règnes
de
Louis
XVIII
et
Charles
X,
la
France
donc
avait
divers
projets
dont
celui
d’établir
une
colonie
sur
la
prsque’^le
de
Banks
à
la
Nouvelle-Zélande
ou
relâchait
nos
baleiniers.
Le
duc
Decazes
ancien
ministre
de
Louis
XVIII
soutenait
lui-même
l’idée
que
des
colonies
de
peuplement
dans
cette
partie
du
monde
serviraient les intérêts français.
Océanie, îlots à Uvea, 1863
.