Bordeaux Aquitaine Marine
Les chantiers navals français dans l’histoire
Liste
présentée
par
port.
Les
dates
indiquent
les
dates
entre
lesquelles
l’existence
du
chantier
est
prouvée.
Vous
trouverez les chantiers de l’Aquitaine à l’adresse «
www.bordeauxaquitainemarine2.fr
»
Bretagne
Betz
Chantier Bretagne Sud
(19xx-2022+)
1998 : fermeture du chantier.
2012 : reprise par Yannick Bian.
2022 : réparation bateaux de 6 à 12 mètres
Brest
Arsenal de Brest
Chantier du Guip
(1976-2022)
Réparti sur trois chantiers à Brest, Lorient et île aux Moines.
Spécialisé sur petits en bois.
Brest en 1865.
Hubac (17e siècle)
Réparation navale Brest (2015)
historique
"La réparation navale du port de Brest dispose de qualités nautiques
remarquables et d'installations performantes. Le port de Brest est le
premier centre français de réparation navale en accueillant près de
100 navires par an.
Pour cela, le port de Brest dispose de quais de réparation pour des
travaux à flot et trois formes de radoub pour de la maintenance
technique de longue durée.
La réparation navale et le port de commerce sont gérés par la CCI (Chambre de commerce et d'industrie de Brest). La réparation est certifiée ISO 14001.
Les formes de radoub
La réparation navale dispose de 3 formes de radoub :
•
- La forme n°1 [ 225x27m ] construite en 1910 et agrandie en 2007.
•
- La forme n°2 [ 338x55m ] construite en 1968.
•
- La forme n°3 [ 420x80m ] construite en 1980.
Ces formes sont équipées en eau douce, eau de mer, électricité, air comprimé,etc.
Les quais de réparations à flot
La réparation navale de Brest dispose de 4 quais de réparations à flot.
La station de déballastage
La réparation navale de Brest dispose d'une station de déballastage qui reçoit et traite les eaux hydrocarburées des navires. Le transport de ces eaux peut se
faire par camion-citerne ou par pipe-lines (tuyaux reliés des quais de la réparation navale à la station de déballastage). Après avoir été traitées, ces eaux
seront rejetées dans le milieu naturel. Les résidus de pétrole récupérés seront eux mis en valeur pour raffinage.
Société Brestoise de Réparation Navale (SOBRENA) (1987-2011)
"La SOBRENA () est un chantier de réparation naval français qui a été ouvert à Brest en avril 1987 par le Groupe MEUNIER, de Brest, après que la société
ARNO (Ateliers Réunis du Nord et de l'Ouest) ait fermé son établissement brestois à la fin 1986.
La Sobrena exploite les 3 cales sèches gérées par la CCI de Brest, dont la plus grande (80 m de large par 420 m de long) peut accueillir tous les navires au
monde (le plus grand, KNOCK NEVIS, 458 m. étant déclassé et en démolition).
Elle répare toutes sortes de navires et s'est fait une réputation sur 3 créneaux de haute technicité:
•
les Pétroliers navettes de mer du Nord (shuttle tankers),
•
les méthaniers (LNG Carriers) et
•
les car-ferries.
SOBRENA a déposé son bilan fin 2011.
Casenave (1920-32)
Casenave exerça au lieu-dit Languénébé avant d'être racheté par Sibiril, qui transfère son activité dans son hangar en 1947. Il construira le premier Cormoran,
élaboré par Charles Raillard en 1922.
Eliès (1923-96)
Yves-Marie Eliès, neveu et apprenti de Jean Pauvy, puis contremaître chez Casenave, installera sa propre entreprise dans le bourg puis au port en 1923. Il
emploie jusqu'à 14 ouvriers et lance la série des ""chats"" (14) pour un centre nautique de Meulan. Son fils Jean-Yvon développe le chantier en le transférant à
la Grande Grève. Il est repris en 2011 par François d'Arboussier sous le nom de Chantier naval de Carantec.
Jézéquel, Alain (1952-2019+)
Reprise du chantier Moguérou par Alain Jézéquel (1895-1985) et son fils Georges (1924), en 1952. Deux générations suivent et travaillent à la reconnaissance
du chantier. Alain fils (1955) reprend l'activité en 1985, puis Jean-Marie (1986) en octobre 2016. L'entreprise bâtit sa réputation essentiellement sur la
construction de bateaux de plaisance en bois : Cormoran, Catboat, mais aussi Prima ou Dauphin construits sur les plans de l'architecte Victor Brix, ou J25
conçus par Georges Jézéquel. Il collabore avec d'autres architectes reconnus tels Eugène Cornu et Henri Dervin.
2008 : transfert du chantier à Morlaix.
Mescam (19e siècle)
Chantier créé au XIXe siècle par Jean-Marie Mescam (dit ""janmar""), repris par son fils Yves Mescam, puis sa femme Maryvonne Mescam, plus connue
comme ""Maryvon Janmar"". L'un de ses neveux, Eugène Moguérou, prit sa succession à sa mort.
Mauguérou (1909-52)
Neveu du charpentier Mescam, il sera d'abord apprenti chez Jean Pauvy avant de créer son propre chantier au port de Carantec en 1909. En 1914-1918
Eugène Moguérou est affecté comme charpentier de navire au chantier militaire de réparations navales de Corfou (île grecque). Il y rencontre Alain Jézéquel,
fils de pêcheur de Saint-Pol-de-Léon, qu'il engage à son retour. Il fait également la rencontre de l'architecte Victor Brix, avec qui il collabore régulièrement.
Moguérou se détournera petit à petit de la construction de bateaux de pêche, sans l'abandonner, pour la plaisance.
1927 : construction d'un hangar couvert.
1952 : sans descendant, il vend son chantier à Alain Jézéquel "
Pauvy, Jean (1895-vers 1922)
SItué à Clouët, quartier de Carantec, Jean Pauvy crée son entreprise après avoir été charpentier pour la famille Kerenfors de Roscoff. Son fils reprendra
l'affaire à sa suite. Son neveu, Yves-Marie Eliès, et Eugène Moguérou y seront apprentis avant de créer leur propre atelier. Il construit le célèbre Reder mor
pour Louis Guyader.
Sbiril (1789-2011)
1789 : création au lieu-dit Roc'h-Glaz. L'activité se pratique et se transmet de père en fils, cinq ou six générations suivront. On y construit d'abord des
annexes, des goémoniers et des petits cotres, auxquels s'ajouteront par la suite des sabliers et des petits caseyeurs.
1890 : Alain Sibiril s’installe à Varquez. Il dirige l’entreprise jusqu’en 1927.
1925 : Sibiril rachète le chantier Pauvy au Clouët, puis quitte les lieux en 1937 pour Pors Trez.
Jusqu'en 1965, date de départ à la retraite de Jean-François (1896-1979), de nombreux bateaux de pêche et de plaisance sont construits, notamment des
cotres et des cormorans. Par la suite le chantier continue à construire de petites unités traditionnelles, canots à misaine, cotres, caseyeurs et des Cormorans.
1947 : rachat des chantiers Casenave.
Quelques évolutions dans la construction sont à noter : le passage aux bateaux en bois lamellé-collé en 1965, au polyester en 1979 et la fin de construction de
plaisance en 1980.
Sibiril technollogies (2011-2022)
3-2011 : création en tant que filiale de la holding française Ciranoe. Elle reprend les activités du chantier Ernest Sibiril.
14-12-2021 : en redressement judiciaire.
22-2-2022 : liquidation.
Carnac
Rio fils (1853-56)
Concarneau
Donnart (1928-65)
En 1928, Pierre Donnart ouvre un chantier naval à Concarneau qui s'installe dans l’anse du Lin, sur des installations existantes d'un autre chantier naval.
En février 1941, l'entreprise acquiert une zone de 4000 m² gagnée sur le domaine maritime lors du comblement de l'anse du Lin, avec la construction d'un
quai, le chantier Donnart déménage sur ces nouveaux terrains.
Le chantier construit principalement des thoniers en bois d'environ 20 mètres de longueur.
Le chantier arrête son activité en 1962 ne pouvant s'adapter à cause des nouvelles constructions en acier, les commandes de bateau en bois se faisant de
plus en plus rares.
Le dernier navire qui sera construit est un bac pour la traversée de l'Odet entre Bénodet et Sainte-Marine.
La société est dissoute le 31 décembre 1965.
IFA Yachts (?)
constructeur pour la plaisance.
Krebs (1931-71)
Ce chantier est fondé par Alfred Le Roy en 1856. Les enfants d'Alfred Le Roy (Louis, Alfred et Joseph) lui succèdent, ils fondent la société Le Roy Frères.
En 1923, le chantier se porte acquéreur de terrains sur la commune de Lanriec, dans le quartier du Passage au niveau de l'anse de Roudouic.
La société est liquidée puis achetée par Faërman en 1927. Cet ingénieur d'origine russe revend la société à Louis Krebs, en 1931.
En 1935, les travaux à Concarneau de comblement de l'anse du Lin oblige le chantier à déménager. Les terrains acquis en 1923 vont être très utiles. Le
chantier s'installe dans l'anse de Roudouic.
En 1971, le chantier est racheté par la SAEN (Société Armoricaine d'Entretien Naval).
Piriou (1965-2022+)
1965 : création de ""Piriou frères"" par les deux frères Guy et Michel.
1972 : premier navire de pêche en acier cosntruit, le Revenant.
1990 : création d'uun chantier à Tahiti.
2004 : rachat de la société BOPP à Lanvéoc.
2005 : création de West Atlantic Shipyard à Port Harcourt au Nigeria.
2006 : entrée d'AXA Private Equity et Jaccar au capital de Piriou.
2007 : création de South East Asia Shipyard (SEAS) au Vietnam.
2009 : sortie d'AXA Private Equity du capital par rachat de leurs titres par les 5 dirigeants.
2010 : Piriou prend la majorité du capital des Ateliers Normands à Lorient.
2012 : Piriou enregistre la commande de son premier navire militaire (bâtiment de formation de 44 m), l'Almak.
2012 : DCI (Défense Conseil International) et Piriou créent une société conjointe, NavOcean
2013 : Piriou et DCNS créent une société conjointe : Kership pour produire les bâtiments multi-missions (B2M).
2015 : Piriou enregistre la commande de son premier navire polaire (bâtiment de 72 m), l'Astrolabe5,6, avec l'aide du bureau d’études finlandais Aker Arctic7.
2016 : création d'uun chantier à Ho-Chi-Minh.
2019 : effectif de 1000 salariés.
Douarnenez
Gléhen (2017)
6-2017 : 3 chalutiers de 14.9 m construits.
Granville
Clément (1861)
Dubosc (2000-2022+)
16-8-2000 : création.
Durand frères (1850-59)
Ce chantier construira durant ces dix ans 27 navires pour 6773 tx
Duvard (1880)
Gombert (1861)
Joret (1867)
Julienne & Hamelin (1861-66)
Julienne, L (1878)
Lecarpentier (1861-74)
Mils, B. (1871)
Milmer, J. (1874)
Guilvinec
Hénaff (1928-2022+)
Constructeur de bateaux de pêche
La Richardais
Leborgne (1869)
Lhoteller (1880)
Tranchemer, L. (1878)
Installé à la Brebis.
Le Légué
Frelicot (1868)
Leroy (1872)
Lhotelier (1864)
Landerneau
Quefferus, Hervé (1863-64)
1864 : le conseil municipal demande la suppression du chantier afin d'y transférer une partie des dépôts de sable qui encombrent le quai Saint-Thomas. Le
sous-préfet y oppose un refus en demandant pourquoi "priver la ville
du seul chantier de construction qu'elle possède".
chantier Quefferus en 1864
Locmiquélic près Lorient
Bernard (2017)
Petit chantier (pilotine, vedettes à passagers)
Lorient
Arsenal de Lorient
Alstom Leroux Naval (19xx-1997)
CDK Technologies (1984-2022+)
Chantier naval situé à Port-la-Forêt et Lorient. Créé en 1984, il est
spécialisé dans la construction de voiliers prototypes pour la course
au large. Plusieurs de ses productions ont notamment remporté le
Vendée Globe.
CDK Technologies a été créé en 1984 par Hubert Desjoyeaux, Jean Le Cam, Gaëtan Gouerou et l'architecte Marc Van Peteghem1,2. Parmi les réalisations de
l'entreprise, on compte des multicoques Formules 40 (catamarans de 12 mètres) dans les années quatre-vingt mais aussi le trimaran Poulain d'Olivier de
Kersauson1, Foncia (2007), le monocoque avec lequel Michel Desjoyeaux a remporté le Vendée Globe 2008-20093 et Maxi Banque Populaire V, voilier conçu
pour les records en équipage4. Et Macif (IMOCA), mis à l'eau le 16 août 2011, vainqueur du Vendée Globe 2012-2013 skippé par François Gabart.
Historiquement spécialiste des structures composites, CDK est désormais capable de se positionner sur l’ensemble des pièces techniques hautes
performances qui constituent un yacht de course : plateformes multicoques et monocoques, mâts, bômes et désormais foils pour les ULTIM et IMOCA. Ses
outils de cuisson hors normes (autoclaves de 50 m et étuve de 36m) constituent des éléments majeurs de différenciation.
CDK Technologies poursuit le développement de son site de Keroman Technologies sur Lorient. Après l’investissement dans une étuve de grandes
dimensions en 2018, la société augmente ses capacités de production par le rachat des anciens bâtiments de la société AML. Par ailleurs, elle investit dans de
nouveaux moyens de production : machine de découpe pour les tissus pré-imprégnés, machine d’usinage, ainsi qu’un autoclave de grandes dimensions.
Kership (2016-17)
2016 : racheté par STX.
10-2017 : baisse du plan de charge.
La Perrière (1937-89)
Chantier de navires moyens, créé en 1937 et fermé en 1989.
Lacroix (1860-70)
Leroux Naval
Plastimo (1953)
Paimpol
Pilvin T. (1879)
Bonne, Emile (1899-193x)
1899 : ancien contremaître de Laboureur, s'installe à son compte.
1903 : doit refuser des commandes.
1914 : s'associe avec Lesueur pour créer la SA Bonne-Lesueur.
Huon, Jean (1935)
prend la suite du chantier Kerbiguet.
Chevert (1940-45)
Julien et Yves Pilvin et Tanguy, associés (1860)
Laboureur (1812-1898)
1854 : Louis le fils sort diplômé maître-constructeur de l'Arsenal de Charbourg.
1860 : création du chantier - il construit la première année 23 navires.
Il crée la goélette paimpolaise et devra ouvrir deus autres chantiers dans la quartier du ""Four à Caux"".
1894-98 : construit 37 navires (morutiers, yachts, caboteurs)."
Bonne-Lesueur (SA) (1914)
1914 : installé dans le quartier de Ploulafret en Kérity.
1905 : emploie 200 ouvriers.
1914 : Emile, le fils prend la suit de Emile, le père.
1922 : la société est vendue à la société des chantiers maritimes de Fécamp, qui allait devenir la «Société des Chantiers Maritimes de Fécamp,
Paimpol et Saint-Pierre-et-Miquelon».
Goasdoué (1914)
1914 : création.
Kerbiguet, Antoine (1930-35)
Il revendra le chantier à son ouvrier Jean Huon.
Dauphin, Pierre-Louis (193x)
Chantiers navals Yves Daniel et Louis Marie (194x ?)
Derniers chantiers traditionnels de Paimpol.
Gilles Conrath et Klass Stelman (2020)
Tanguy, A. (1871)
Plounéour-Lanvern
ACCF ( ?-2017)
2017 : en liquidation judiciaire.
Port-Louis
Entreprise Jean Le Guerizec / Les Chantiers Barthélémy (1852-86)
Redon
Coyac, F. (1860)
Mabon fils (1872-75)
Mahé (1867)
Saint Malo
Avril (1874)
Dandin Vve et fils (1865-70)
Dubois, Benjamin (1771-91)
Construit des frégates.
Ethéart (1795-1808)
Constructeur de frégates
Gautier F. (1869)
Hervot, P. (1873)
Lenormand (1850-59)
Sur cette période, ce chantier a construit 196 navires d’un total de 45.073 t.
Mallard (1867-74)
Pernet, J. (1872)
Pivert (1847-48)
Sicna (1955-75)
- ancien chantier MOUGIN - 1955 fermé en Juin 1975, racheté par ACM Manche en mars 1977, fermé en 1987
Société Calaisienne de réparation naval et Machines (SOCARENAM) (1961-2011)
1961 : SOCARENAM s’implante à Boulogne-sur-Mer sur le site historique des chantiers BAHEUX, célèbre constructeur de navires de pêche en acier du début
du XXe siècle.
Dans l’objectif de diversifier ses activités, SOCARENAM saisit l’opportunité de reprendre les chantiers Gamelin de Saint-Malo, spécialisés en construction
aluminium et disposant d’infrastructures importantes.
2011 : fermeture du site de Saint-Malo.
Saint Servan
Hamon fils (1876)
Lenormand (1862)
Vannes
Ridel (1864)
Rio (1868-77)
Dispose d’une autre implantation à la Trinité.